Pour un monde meilleur : aider les nouveaux arrivants à rester en santé en éliminant les obstacles à l’accès aux soins de santé
Les nouveaux arrivants au Canada sont confrontés à nombre d’obstacles, y compris sur le plan de la santé. Les migrants et les réfugiés sont d’ailleurs particulièrement vulnérables aux maladies infectieuses. En effet, des études révèlent qu’ils seraient plus susceptibles de contracter certaines maladies, comme les oreillons et la rougeole, et d’être hospitalisés pour des maladies évitables par la vaccination. La façon la plus facile et la plus efficace de protéger la santé de tous consiste donc à veiller à ce que les nouveaux arrivants soient vaccinés contre ces maladies.
La Dre Cindy Jardine, titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 1) à l’Université Fraser Valley et spécialiste de la communication des risques pour la santé, travaille de concert avec des collègues au Canada et à l’étranger pour mieux comprendre les décisions des nouveaux arrivants en matière de vaccination. Les résultats préliminaires indiquent que l’obstacle le plus important à la vaccination est l’accès aux renseignements sur l’immunisation. Les nouveaux arrivants qui ont eu l’occasion de discuter avec des professionnels de la santé pour déterminer quand et où leur famille pourrait être vaccinée l’ont fait sans hésiter. Il ne s’agit donc pas d’un problème de « réticence à la vaccination », c’est-à-dire de cas où les gens ne se font pas vacciner parce qu’ils pensent que les risques associés aux vaccins sont plus graves que ceux associés aux maladies (ce qui est faux). En effet, le problème n’est pas le même; il faut donc employer d’autres solutions. Voilà pourquoi garantir l’accès des migrants et des réfugiés aux professionnels de la santé et à de l’information compréhensible (dans diverses langues) peut faire toute la différence.
Outre ses travaux sur l’immunisation des immigrants, la Dre Jardine mène des recherches en collaboration avec des communautés autochtones sur la façon d’améliorer la santé et le bien-être des jeunes et de leur communauté.
« Je suis très reconnaissante du soutien des IRSC à la recherche menée en partenariat avec les communautés afin que nous puissions trouver ensemble des façons d’améliorer la santé à long terme. D’ailleurs, les IRSC reconnaissent le temps et la patience qu’exige ce type de recherche, et ils nous donnent la liberté d’explorer de nouvelles approches. »
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