Le nouveau Centre pour la mobilité et la santé articulaire de l’Institut McCaig
Depuis ses débuts en 1978, l’Institut McCaig pour la santé osseuse et articulaire relie la recherche fondamentale aux soins aux patients. Pendant des années, son objectif a été de construire un centre de recherche clinique où les patients et les membres du public pourraient participer à des études.
Il y a trois ans, l’Institut McCaig a inauguré son nouveau Centre pour la mobilité et la santé articulaire (MoJo) grâce à un financement de 13,2 millions de dollars accordé par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), la Province de l’Alberta et des donateurs communautaires. Le nouvel établissement abrite du matériel à la pointe de la technologie pour l’imagerie, l’évaluation du mouvement et l’analyse des biomarqueurs. Les chercheurs ont ainsi les moyens d’étudier comment prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies osseuses et articulaires.
Établi à l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary, le Mojo est guidé par les besoins cliniques et vise à transformer les données scientifiques en solutions de soins de santé pour les Albertains. « Le MoJo est conçu pour transformer la science fondamentale en solutions cliniques pour le monde réel », affirme le Dr Steven Boyd, directeur de l’Institut McCaig. « Nous sommes une plaque tournante où médecins, chercheurs en sciences fondamentales, ingénieurs biomédicaux, patients et représentants du système de santé provincial collaborent pour que les Albertains restent en mouvement. »
Certains appareils du MoJo n’existent que dans un ou deux autres sites dans le monde. Les principales technologies d’imagerie sont l’imagerie par résonance magnétique (IRM), la tomodensitométrie (TDM), les ultrasons, la TDM quantitative périphérique à haute résolution, l’absorptiométrie à rayons X en double énergie (DEXA), la radioscopie double et la radiographie biplane (EOS).
Le projet Mobilité pour la vie
L’Institut McCaig est sur le point de lancer le projet Mobilité pour la vie, une étude de cohorte longitudinale qui élargit les recherches existantes et comprend de nouvelles initiatives de recherche passionnantes. Le projet démarrera d’ici un an et suivra pendant de nombreuses années une importante cohorte de personnes atteintes ou non de maladies ostéoarticulaires. Une grande partie des données seront recueillies au MoJo. « Nous sommes ravis de faire participer les Albertains à la recherche d’une solution aux problèmes de santé ostéoarticulaires. C’est un projet gigantesque, mais je pense qu’il tire vraiment parti de notre héritage et qu’il s’inscrit dans la tradition de l’Institut McCaig, c’est-à-dire qu’il établit un lien entre la science fondamentale et les patients », explique le Dr Boyd. « Nous le présentons comme une nouvelle initiative, mais, sur bien des plans, l’Institut McCaig travaille en ce sens depuis des décennies. » Pour en savoir plus sur le MoJo, visitez son site Web (en anglais seulement).
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