Un atelier sur le SPT priorise les expériences vécues pour améliorer la santé mentale
Message du directeur scientifique, le Dr Samuel Weiss
Les 23 et 24 janvier avait lieu l’Atelier de concertation sur les lacunes dans les connaissances sur le stress post‑traumatique (SPT). Il s’agissait du premier atelier de l’année de l’IDSEA, mais aussi du premier atelier du genre pour l’Institut :
- Pas de diapositives ni de présentations PowerPoint « touffues »;
- Utilisation de l’engagement des participants en temps réel;
- Piloté par des personnes en état de stress post‑traumatique ou l’ayant été et s’articulant autour de leurs compétences dans la recherche d’aide, de diagnostics et de traitements pour ce trouble au Canada;
- Plus de temps qu’à tout autre sujet n’a été consacré à l’exploration du SPT du point de vue des Autochtones, y compris les façons de connaître, d’être et de guérir dans leurs communautés.
L’atelier a été structuré de façon à ce que les personnes ayant une expérience vécue du SPT puissent guider efficacement la recherche et les politiques futures en la matière. Nous créons un partenariat égalitaire avec ces personnes — les citoyens chercheurs et les experts possédant l’expérience — ainsi que la communauté scientifique et les organisations gouvernementales et non gouvernementales qui ont le pouvoir de faire de la recherche et de changer et reconstruire le système. L’inclusion de perspectives différentes dans la recherche et la pratique est bénéfique pour de nombreuses raisons, mais notre objectif premier à cet atelier était de guider ensemble la recherche et d’améliorer la santé mentale.
Je tiens à remercier sincèrement les aînés autochtones et les participants en état de stress post‑traumatique ou l’ayant été pour leurs histoires inspirantes, leurs messages forts et leurs points de vue éclairants — qui serviront à orienter les possibilités de recherche et l’application des connaissances sur le SPT aux IRSC.
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