Initiative sur la santé mentale et la COVID-19 : groupes de travail
Niikaniganaw (toutes mes relations) Ii – Intervention rapide contre la COVID-19 : Approches autochtones de synthèse des connaissances pour des soins de santé mentale culturellement sécurisants et non stigmatisants aux communautés autochtones mal desservies d’Ottawa-Gatineau
Messages clés
- Nous travaillons à l’application des connaissances autochtones intégrées.
- Les participants apprennent par la pratique.
- Les participants apprennent en observant comment l’équipe Niikaniganaw crée et reproduit un environnement culturellement sécurisant et non stigmatisant pour les Autochtones aux prises avec des défis liés à la santé mentale, à la consommation de substances, à la réduction des préjudices, à l’itinérance, à la gestion du VIH/sida ou à d’autres problèmes amplifiés par la COVID-19.
- Les Autochtones ayant un vécu pertinent font partie intégrante de ce processus dans toutes les activités de l’équipe. Cela offre une occasion sans précédent de surmonter les obstacles entre les fournisseurs de services, les détenteurs des connaissances, les chercheurs et les étudiants, et d’éliminer les idées fausses au sujet de chacun.
Mots-clés
- Santé autochtone
- Santé mentale
- Itinérance
- Soins virtuels culturellement sécurisants
- Services de santé mentale culturellement sécurisants et non stigmatisants
- VIH/sida
- Méthodes de recherche autochtones
Auteur(es)
Candidate principale désignée : Hélène Laperrière (École des sciences infirmières, Université d’Ottawa)
Notre équipe est officiellement dirigée par la Dre Hélène Laperrière (CP, Université d’Ottawa), une chercheuse-boursière bilingue qui met à contribution son expertise en recherche communautaire sur le VIH/sida, et qui s’intéresse particulièrement au rôle de la société civile et à l’évaluation participative. Christina Bendevis (PCU), détentrice des connaissances traditionnelles, excelle dans la création d’un espace sécuritaire, tolérant et accueillant pour toutes les personnes désirant participer aux cérémonies. Elle partage avec l’équipe sa vision de services de santé mentale non stigmatisants pour les Autochtones. Cette équipe de direction est soutenue par cinq détenteurs des connaissances et auxiliaires traditionnels autochtones (Sharp Dopler, Ross Saunders, Francine Desjardins, Neal Shannacappo, Michele Penney), qui ont en commun leur engagement à l’égard de la réduction des préjudices, de la lutte au sexisme et de l’organisation de cérémonies pour ceux qui en ont le plus besoin (c.‑à‑d. personnes ayant le moins accès aux cérémonies, comme les 2SLGBTQ, les consommateurs de substances et les Autochtones déconnectées de leur culture pour diverses raisons). Mike Laframboise met à contribution son vécu pertinent à l’égard du VIH et de la stigmatisation croisée, y compris des services de santé et des services sociaux culturellement insécurisants. Sept partenaires communautaires (Comité du sida d’Ottawa, Drug Users Action League, Ottawa Inner City Health, Le Bras, ADOO, unité de quarantaine pour la COVID-19 de l’Agence de la santé publique du Canada, Santé publique Ottawa) représentatifs des organismes de première ligne au service de la communauté autochtone s’assureront que notre action reflète les préoccupations communautaires et que nous sommes en bonne posture pour « mettre en pratique » les connaissances que nous échangeons entre nous afin de créer un changement social immédiat et durable. Des chercheurs (Dres Leah Layman-Pleet et Marie-Hélène Chomienne) de deux départements universitaires (psychiatrie et médecine), des professionnels des sciences infirmières (Karina Pelletier) et des stagiaires (Rana Annous, Ines Zombre) veillent à ce que notre recherche puisse continuer de développer les capacités en matière de soins culturellement sécurisants à Ottawa-Gatineau.
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Hélène Laperrière, École des sciences infirmières, Université d’Ottawa, à Helene.laperriere@uottawa.ca.
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(Liens externes)
Groupe visé
Personnes et communautés autochtones
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