Principes directeurs du Comité consultatif externe sur l’accessibilité et le capacitisme systémique des IRSC
Les membres du Comité consultatif externe sur l’accessibilité et le capacitisme systémique conviennent d’un ensemble de principes qui guideront l’approche et le travail du comité.
Principes directeurs
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Approche systémique
Se concentrer sur la détermination, la prévention et l’élimination des obstacles systémiques à l’accessibilité et les causes profondes du capacitisme, de la discrimination et des inégalités systémiques dans le système de financement de la recherche en santé. Cette approche comprend la collaboration avec les parties prenantes institutionnelles, fédérales, provinciales, territoriales et autres.
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Processus inclusif
S’engager à collaborer de façon significative avec les personnes handicapées et leurs organisations. Veiller à ce que les personnes handicapées et leurs propres organisations guident le travail du comité.
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Démarche factuelle et transparente
Veiller à ce que notre approche soit transparente et repose sur des faits, notamment l’expérience vécue comme forme de preuve valable. Les objectifs et les résultats seront mesurables et feront l’objet de rapports publics.
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Caractère distinct et intersectionnel
Reconnaître que les personnes handicapées ne subissent pas toutes de la même manière les obstacles à l’accessibilité et le capacitisme systémique. Les approches et les décisions doivent tenir compte de l’intersectionnalité et minimiser le préjudice. En raison de la nature du travail du comité, il n’est pas possible de garantir que les réunions seront exemptes de préjudice.
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Lutte contre le capacitisme
Reconnaître que le capacitisme systémique existe dans les systèmes d’enseignement supérieur et de financement de la recherche. Être conscient que le capacitisme dans ces systèmes signifie que les personnes non handicapées définissent la réussite universitaire, ce qui limite les carrières des chercheurs et des étudiants handicapés.
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Travailler avec humilité et une ouverture d’esprit
Fixer des paramètres pour créer des espaces plus sûrs, tout en reconnaissant que les conditions de sécurité varient d’une personne à l’autre. Être prêt à avoir des conversations inconfortables et à s’engager avec humilité. Cela signifie qu’il faut reconnaître ses avantages, ses désavantages, ses présomptions et ses préjugés.
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Responsabilité
Les espaces ne peuvent être sûrs que si nous acceptons de nous tenir mutuellement responsables, ce qui inclut les personnes qui président les réunions. Chacun apprend, grandit et fait des erreurs.
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Autonomiser les communautés
Se concentrer sur l’autonomisation et l’autodétermination de divers groupes de personnes handicapées. Leur donner un rôle clair dans la réalisation du changement.
Pratiques exemplaires pour la mobilisation du comité
- Reconnaître la responsabilité individuelle de fournir un « espace plus sûr ». Favorise les discussions honnêtes et libres.
- Reconnaître l’expérience, les capacités et les connaissances de chaque personne.
- Supposer une intention positive.
- Reconnaître que l’on n’attend pas des personnes qu’elles parlent ou communiquent au nom de l’ensemble des personnes handicapées, de leur genre, des personnes au même stade dans leur carrière, etc.
- S’assurer que chacun a la possibilité de s’exprimer et d’apporter sa contribution, s’il le souhaite.
- Pratiquer l’écoute active et attentionnée. Écouter pour apprendre, non pour réagir. Poser des questions de clarification.
- Remettre en question les idées, et non les gens.
- Accepter de faire preuve de discrétion et de ne pas divulguer les détails des discussions. Ce qui est dit en réunion est confidentiel. Seules les leçons tirées des discussions peuvent être communiquées.
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