Message de Norman Rosenblum, directeur scientifique de l’INMD
Mai 2024
J’étais ravi de constater que le Budget de 2024 : Une chance équitable pour chaque génération du gouvernement du Canada proposait un nouvel investissement dans la recherche et l’innovation. Pour les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le budget comprend notamment un financement pour les subventions de recherche de base à hauteur de 1,8 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, puis de 748,3 millions de dollars par année par la suite. De plus, le budget propose un financement de 825 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et de 199,8 millions de dollars par année par la suite, pour faire passer la valeur annuelle des bourses de maîtrise et de doctorat à 27 000 $ et 40 000 $, respectivement, et celle des bourses postdoctorales à 70 000 $. Ce financement fera également augmenter le nombre de bourses d’études et de recherche offertes. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le récent message de la présidente par intérim, Tammy Clifford. Il s’agit d’une très bonne nouvelle, et j’ai hâte d’en apprendre plus sur les nouveaux investissements dès que d’autres renseignements seront disponibles.
Récemment, j’ai assisté au congrès annuel de la Société canadienne de néphrologie (SCN). Le milieu canadien de la recherche sur le rein a une longue tradition de pratique clinique fondée sur des données probantes et soutenue par la recherche clinique et en sciences fondamentales. Gagnant en popularité, la recherche clinique – telle que menée par le réseau CAN-SOLVE CKD de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) – est soutenue grâce à la mobilisation de plusieurs communautés, autochtones et non autochtones. On ne peut qu’être impressionné par la participation d’autant de membres de communautés autochtones au congrès, ainsi que par la façon dont le milieu de la recherche sur le rein travaille de concert avec ces communautés pour mener des recherches cliniques et offrir des services connexes conformes aux principes de mobilisation des Autochtones. J’étais également ravi de participer aux séances présentées par le CKD-N, un réseau canadien de recherche fondamentale et translationnelle sur le rein. Relativement nouveau, celui-ci vise à mettre en lumière la recherche fondamentale et translationnelle et à faciliter les échanges entre les chercheurs afin d’accroître les retombées de ces deux types de recherche. Bravo aux organisateurs du CKD-N ainsi qu’à la SCN pour son intégration naturelle des séances du CKD-N dans le programme de son congrès annuel. Enfin, j’ai trouvé réellement inspirante la présence de jeunes chercheurs et de stagiaires présentant des travaux novateurs dans différents domaines de recherche en santé. Plusieurs d’entre eux participent au programme de formation KRESCENT, financé par l’INMD et d’autres partenaires par l’intermédiaire du projet pilote Plateforme de formation en recherche en santé (PFRS). En somme, j’ai adoré interagir en personne avec mes collègues de partout au pays, et je suis revenu chez moi inspiré par tous ces travaux grandement susceptibles d’améliorer la vie des personnes atteintes d’une maladie rénale.
Norman Rosenblum, M.D., FRCPC, MACSS
Directeur scientifique
Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète
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