Des communautés autochtones et des chercheurs non autochtones unis pour mettre au point des traitements novateurs
Un modèle de services partagés élaboré par la Première Nation de Nipissing pourrait enrichir les connaissances scientifiques et profiter aux autres communautés autochtones du Canada
Dre Cindy Peltier
Présidente du service d’éducation autochtone
Schulich School of Education de l’Université Nipissing
En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a recommandé des mesures pour améliorer la santé des peuples autochtones, notamment améliorer les soins et encourager les chercheurs non autochtones à se montrer sensibles aux connaissances traditionnelles autochtones. Cet appel à l’action contribue à créer une génération de chercheurs en santé autochtone capables de montrer comment les perspectives des peuples autochtones sur le bien-être peuvent contribuer à améliorer les soins.
Wiidooktaadyang (terme anishinaabe signifiant « s’entraider ») a inspiré, il y a des milliers d’années, un modèle de soins pour les familles, les amis et les voisins de la Première Nation de Nipissing. En se fondant sur ses conversations avec des leaders, des aînés et d’autres membres de la Première Nation, la Dre Peltier étudie les avantages potentiels de la mise en commun de connaissances avec les chercheurs non autochtones dans le cadre de son projet financé par les IRSC sur les approches autochtones de la recherche sur le bien-être. L’équipe de la Dre Peltier collabore avec un comité consultatif dirigé par la communauté autochtone afin de démontrer comment cette approche pourrait également servir de modèle multisectoriel pour toutes les communautés autochtones canadiennes.
« Je suis heureuse que les IRSC aient soutenu mes travaux visant à promouvoir les bienfaits de la collaboration. Wiidooktaadyang permet aux chercheurs non autochtones de travailler en équipe avec les peuples autochtones afin de mettre en place des soins novateurs et adaptés à la culture. »
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