Découvertes pour la vie
Les visages de la recherche en santé 2020
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Finie l’époque du « attendons, pour voir » : le Language Use Inventory propose des normes pour l’évaluation du développement du langage chez les enfants de deux ou trois ansIl est essentiel de détecter les troubles du langage tôt pour intervenir avant l’entrée à l’école Dre Daniela O’Neill Il n’est pas rare que des parents se demandent s’ils devraient s’inquiéter que leur tout-petit ne parle pas encore. C’est que le trouble du langage est l’incapacité la plus courante chez les enfants d’âge préscolaire, avec une incidence de 7 %. En Amérique du Nord, cela signifie que chaque année, 1,6 million d’enfants bénéficieraient d’une intervention précoce qui leur éviterait de garder des difficultés langagières importantes à long terme. En effet, il est essentiel de détecter les troubles du langage avant l’âge de quatre ans, et ce dépistage doit se faire à partir d’outils d’évaluation validés empiriquement et dotés d’un bon fondement psychométrique. Le Language Use Inventory (LUI) [inventaire langagier] est un questionnaire que le parent ou le tuteur d’un enfant de 18 à 47 mois remplit en 20 minutes, normalisé à partir de l’évaluation de 3 500 petits Canadiens. Il permet à l’orthophoniste ou au professionnel de la santé, dans leur discussion avec les parents, de situer factuellement le développement du langage de l’enfant par rapport aux autres enfants de son âge (en mois). Les résultats peuvent aider à trancher entre la poursuite du suivi ou l’amorce d’une intervention. On peut faire passer le questionnaire entièrement en ligne, ce qui limite les délais pour les familles vivant en région éloignée et dans les situations qui exigent des consultations à distance (comme c’est le cas durant la pandémie de COVID-19). Le LUI est utilisé partout dans le monde, auprès de nombreux groupes cliniques (comme les enfants autistes, sourds, malentendants, etc.). Plus de 15 versions traduites sont en préparation. Lectures complémentaires
Twitter: @daniela_oneill |
Un parcours sacré : aider les femmes autochtones à vivre une grossesse en contexte nordiqueDre Patricia Gregory Dans le nord du Manitoba, une femme enceinte sur trois ne reçoit pas de soins prénataux adéquats. Ce sont par ailleurs les femmes autochtones qui subissent le plus d’iniquités dans l’accès aux soins, en raison des transitions entre les administrations et les systèmes de santé. Il est aussi difficile pour elles de se déplacer pour l’accouchement, car elles doivent souvent composer avec des problèmes de transport et d’hébergement, des contraintes financières, un isolement de leur famille, une difficulté de communication et un réseau d’aiguillage peu solide. Or, la période de grossesse, qui comprend aussi la première année de vie de l’enfant, en est une critique pour la santé, car elle a des répercussions sur toute la vie d’une personne. Pour corriger ces iniquités, les professionnels de la santé et les chefs autochtones ont ensemble mis sur pied un réseau collectif d’aide à la grossesse en contexte nordique, constitué de familles, de grand-mères, de fournisseurs de services et de responsables des politiques. De pair avec les intervenants pivots pour les Autochtones, ce réseau aide à renforcer les liens avec les femmes autochtones. Les services sont offerts dans le respect des croyances autochtones et tiennent compte des problèmes que rencontrent ces femmes. Ce processus adapté à la culture et basé sur la prise de décisions concertées formera et outillera les participantes, sans compter qu’il s’agit de la première intervention du système de santé dont le but est d’améliorer les transitions dans les soins pendant la grossesse et les résultats cliniques des enfants et des mères autochtones dans le Nord. Lecture complémentaire : Twitter : @Jpgregory3 |
Améliorer le suivi dans la prescription de médicaments chez les personnes âgées vulnérables en transition (IMPROVE-IT)Dre Anne Holbrook Les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital sont des transitions qui présentent des risques élevés pour la sécurité des patients. Nombre de ces patients sont des personnes âgées, qui peuvent connaître de graves effets indésirables causés par des médicaments. Pour assurer l’innocuité des médicaments, il faut une expertise clinique, une excellente communication et un soutien spécialisé en matière de systèmes. L’hôpital St. Joseph’s Healthcare Hamilton (SJHH) a créé un environnement novateur, aussi bien pour les soins cliniques que pour la recherche, par la mise en place du système de dossiers de santé électroniques appelé Epic – Dovetale. SJHH est aussi l’un des rares hôpitaux en Amérique du Nord doté d’un service de consultation en pharmacologie et toxicologie cliniques dirigé par des médecins spécialistes qui sont des experts en gestion des médicaments à haut risque. Pour ce projet, notre équipe vouée à l’amélioration des résultats en matière de prescription des médicaments chez les personnes âgées vulnérables en transition utilisera Dovetale pour repérer les patients à haut risque, et avertir ensuite l’équipe de pharmacologie clinique grâce à l’outil interprofessionnel de documentation et de communication. Par l’entremise d’un groupe d’intervention, l’équipe consultera les patients dans le but, notamment, de définir les priorités concernant la prescription de médicaments, les étapes requises pour la mise en application un plan de soins, l’élaboration d’un bilan comparatif détaillé des médicaments pour le congé de l’hôpital, une communication au sein du cercle de soins et le recours à des visites virtuelles auprès des patients après leur congé de l’hôpital. Nous commencerons à recruter des participants au début de 2020, et nous utiliserons ensuite les résultats du projet pilote pour déterminer si un essai clinique complet doit être mis en œuvre. Pour en savoir plus :
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Améliorer la qualité de l’information échangée entre médecins pendant la transition des patients hors de l’unité des soins intensifsDre Jeanna Parsons Leigh Durant leur séjour à l’hôpital, il arrive souvent que des patients gravement malades changent de lieu de soins et que les membres de l’équipe de soins qui s’occupent d’eux changent aussi. Les médecins rédigent des notes (résumé de transition) sur le séjour des patients à l’unité des soins intensifs, pour aider à prévenir les bris de communication entre l’équipe qui « envoie » et celle qui « reçoit » les patients lorsque ceux-ci sont transférés à une autre unité de l’hôpital. Malheureusement, ces résumés (habituellement des notes écrites ou dictées) sont souvent incomplets, ce qui diminue leur valeur pour assurer la continuité des soins aux patients. Notre équipe s’emploie à améliorer la qualité de ces résumés de transition en introduisant un outil électronique d’information clinique destiné à être utilisé dans les hôpitaux de Calgary. Cet outil standardisé automatisera et structurera un contenu essentiel, ce qui permettra aux médecins des unités de soins intensifs de créer un document « vivant » qui pourra être modifié jusqu’au transfert du patient. Ainsi, les médecins qui prendront le relais pour les soins au patient disposeront immédiatement de renseignements à jour. Les données que nous recueillerons nous permettront de connaître les effets de cet outil pour ce qui est de transmettre l’information la plus complète, de réduire les effets négatifs pour les patients et de satisfaire aux besoins des médecins. Nos résultats éclaireront directement la mise en œuvre d’outils similaires dans d’autres hôpitaux canadiens. Lecture complémentaire :
Twitter : @JParsonsLeigh |
Une nouvelle technologie médicale améliorera la transition vers les soins à domicile chez les enfantsÉvaluation du programme de soins interreliés Dre Reshma Amin et Dre Julia Orkin Les enfants qui ont des besoins médicaux complexes sont considérés comme la sous-catégorie la plus fragile d’enfants ayant des besoins particuliers relativement aux soins de santé. Ils requièrent souvent de nombreuses ressources en matière de soins et dépendent de leurs parents en tant que soignants. En outre, ces enfants connaissent de nombreuses transitions sur le plan des soins, aussi bien dans un même secteur du système de santé que d’un secteur à l’autre, à mesure que leurs besoins changent. Notre recherche vise à améliorer la trajectoire des soins de santé pour ces enfants médicalement fragiles. Nous avons élaboré, en partenariat avec les familles, le Connected Care Program (programme de soins interreliés) en tant qu’outil d’intervention à volets multiples qui inclut une technologie personnalisée, une intervention combinée pour la transition vers le domicile, et un soutien infirmier virtuel en tout temps pour les soins à domicile, qui entraînera une amélioration de la transition des patients de l’hôpital vers la maison. Le financement reçu grâce à l’initiative Transition dans les soins nous aidera à réaliser une étude de cohorte prospective comprenant une analyse en économie de la santé et une analyse qualitative, qui améliorera les soins pour nos patients médicalement fragiles et leur famille. Lecture complémentaire : Twitter : @DrReshmaAmin, @julia_orkin |
Les bactéries intestinales d’un bébé peuvent-elles influencer la santé durant l’enfance?3 500 enfants canadiens et leurs familles aident des scientifiques à trouver la réponse Étude de cohorte CHILD Depuis 2008, près de 3 500 enfants canadiens et leurs parents participent à l’excitante étude de cohorte CHILD. Il s’agit d’un vaste projet de recherche canadien qui cherche à comprendre comment le microbiome humain — l’univers des bactéries et des autres organismes minuscules qui vivent dans et sur notre corps — influence les allergies, l’asthme et l’obésité ainsi que la santé et le bien-être de tous les jours des enfants. Les chercheurs ont découvert que de nombreux facteurs modifient le microbiome intestinal d’un nourrisson, y compris le mode d’accouchement (césarienne ou accouchement vaginal), l’alimentation du bébé (lait maternel ou préparation) et l’exposition ou non de celui-ci à des antibiotiques, à des animaux de compagnie à poils ou à des produits d’entretien ménager. En outre, l’étude a permis de déterminer que les bébés ayant de faibles taux de quatre bactéries intestinales bien précises au cours des trois premiers mois de vie sont plus susceptibles de développer de l’asthme. La vidéo animée de CHILD nous présente le monde fascinant du microbiome intestinal d’un bébé et explique comment les découvertes réalisées aident les parents, les professionnels et les collectivités à comprendre l’intestin d’un bébé en santé afin de prévenir des problèmes dans le futur. Lecture complémentaire :
Twitter : @CHILDSTUDY, @AllerGen_NCE |
Quand et pourquoi la participation à l’activité physique évolue-t-elle au cours de la vie?Dr Mathieu Bélanger Au Canada, environ 90 % des jeunes ne respectent pas les recommandations sur l’activité physique. La transition de l’enfance à l’adolescence et de celle-ci à l’âge adulte se caractérise souvent par une diminution marquée de la participation aux activités sportives et physiques. Notre recherche vise à acquérir de nouvelles connaissances qui aideront à améliorer, à tester et à mettre en œuvre des interventions mieux à même de prévenir l’inactivité physique, qui risque d’engendrer des maladies chroniques et la mortalité au Canada. L’étude MATCH (Monitoring Activities of Teenagers to Comprehend their Habits) a suivi près de 1 000 enfants pendant huit ans, de 10 à 17 ans. Elle a permis de mieux comprendre le cours naturel de la participation au sport et à l’activité physique au fil des importantes transitions de la vie et a décelé les principaux déterminants de la participation, qui impliquent divers motifs (comme les facteurs psychologiques et environnementaux, les comportements ou les événements de la vie). En outre, MATCH a clarifié les rapports entre l’activité physique et le développement des émotions liées au corps, la santé mentale et la qualité de vie. Grâce à une stratégie exhaustive d’échange des connaissances, y compris des collaborations avec une variété d’utilisateurs de celles-ci, les résultats de l’étude influencent actuellement les politiques et les pratiques. Par ailleurs, les travaux de notre groupe portent aussi sur l’intervention Départ Santé/Healthy Start, que nous avons mis à l’essai lors d’un essai contrôlé randomisé de trois ans auquel ont participé plus de 700 personnes. Cette intervention multisectorielle a amélioré de façon efficiente les comportements liés à la santé durant la petite enfance. Elle a été adoptée comme exigence pour l’accréditation des éducateurs de la petite enfance au Nouveau‑Brunswick. Lecture complémentaire :
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Virez au vert, adoptez des modes de transport propres!La promotion des bienfaits environnementaux et sanitaires des modes de déplacement actifs sera salutaire aux écoliers canadiens Dr Jason Gilliland L’activité physique est importante pour la bonne santé et le bien-être. Il est recommandé que les enfants fassent chaque jour au moins 60 minutes d’activité physique cardiovasculaire. Ils peuvent adopter une solution facile : le recours à des modes de déplacement actifs, comme la marche, le vélo, la trottinette ou le patin à roues alignées, entre la maison et l’école. Notre programme de recherche communautaire original essaie de motiver plus d’enfants à marcher et à rouler pour se rendre à l’école en collaborant étroitement avec eux, les parents, les écoles et des groupes communautaires. Notre méthode consister à réaliser un sondage auprès des élèves et des parents, puis, selon les résultats, à indiquer à l’école les obstacles qui la concernent directement. Nous utilisons ces données pour épauler les partenariats locaux établis pour l’aménagement d’itinéraires actifs et sécuritaires vers l’école. Ils peuvent ainsi élaborer des interventions qui permettront aux familles de choisir des trajets efficaces. Au bout du compte, ces travaux aideront : 1) à accroître les niveaux d’activité physique des enfants; 2) à réduire le nombre d’automobiles dans les zones scolaires afin d’améliorer la qualité de l’air ambiant; 3) à créer chez les enfants des habitudes saines qui auront une incidence positive sur leur santé et leur bien-être à long terme. Lecture complémentaire :
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Comprendre le modèle de soins de proximitéDes modèles flexibles et locaux de soins intégrés peuvent favoriser la santé des collectivités Dr Jay Shaw Pour les personnes concernées et leur famille, il peut s’avérer extrêmement difficile de s’y retrouver dans l’éventail de services de santé et de services sociaux – en particulier lorsque ces services sont rendus par plusieurs organismes au sein des systèmes de santé provinciaux et des services sociaux municipaux. En Ontario, de nombreuses populations ont des besoins de plus en plus complexes en matière de soins de santé et de services sociaux, ce qui requiert la présence de systèmes pouvant faciliter l’accès aux soins. Les soins intégrés sont une approche qui vise à améliorer les soins qu’une personne reçoit de plusieurs organismes de soins de santé et de services sociaux. Le Neighbourhood Care Model (modèle de soins de proximité), un projet de soins intégrés flexible et innovateur, a été conçu pour répondre à ces besoins dans différents quartiers aux quatre coins de la ville de Toronto. L’objectif principal du modèle est de renforcer la collaboration entre les soins de santé à domicile, les services de soutien communautaire et le logement communautaire, afin que les personnes ayant des besoins complexes en matière de santé et de services sociaux soient bien servies. Notre étude vise à comprendre les liens entre les soins de santé à domicile et les services de soutien communautaire, ainsi que la façon dont les déterminants sociaux de la santé peuvent influer sur l’accès à ces services. Cette étude s’aligne sur les priorités de recherche au niveau international au regard des modèles de soins intégrés qui favoriseront les progrès futurs en matière de recherche ainsi que de politiques et de pratique, et profitera au secteur communautaire de même qu’aux personnes ayant des besoins complexes. Lecture complémentaire :
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Accès simple, transitions harmonieuses et soins continusÉlaborer et évaluer des interventions qui facilitent les transitions concernant les soins de santé mentale chez les jeunes Dre Kristin Cleverley Des recherches ont démontré que jusqu’à 50 % des jeunes délaissent les services en santé mentale durant les transitions dans les soins offerts. Toutefois, nous savons peu de choses concernant les effets de l’expérience vécue relativement à ces transitions sur les jeunes ou les intervenants, en particulier dans le contexte canadien. En outre, il n’existe aucune définition de ce en quoi consiste une transition réussie ni aucun consensus parmi les experts quant aux éléments essentiels des interventions et des programmes susceptibles d’améliorer la continuité des soins en santé mentale chez les jeunes. Afin de remédier à ce manque d’information, le laboratoire Cleverley a dirigé une étude de portée visant à définir les éléments essentiels des transitions réussies de l’enfance à l’âge adulte en matière de soins en santé mentale. Ensuite, suivant la méthode de Delphes, trois groupes consultatifs composés de jeunes, de soignants et de prestataires de services ont formulé des commentaires détaillés sur ces éléments en vue de déterminer lesquels étaient les plus importants et les plus réalisables dans des contextes de pratique. La liste définitive d’éléments essentiels pourrait guider l’élaboration d’interventions et de méthodes d’évaluation futures concernant les transitions en santé mentale des jeunes. À partir de ces éléments essentiels, nous créerons une boîte à outils et évaluerons une intervention destinée aux intervenants pivots. Lecture complémentaire :
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Demeurer actif est bon à tout âge!Un site Web montre comment devenir actif, rester en sécurité et éviter les blessures Dr Ian Pike et Dre Shelina Babul Chaque année en Colombie-Britannique, 900 enfants et adolescents sont, en moyenne, hospitalisés à cause de blessures sportives. Active & Safe Central (en anglais seulement) est un site Web fondé sur des données probantes qui donne aux parents, aux enfants, aux entraîneurs et aux enseignants un accès facile à des renseignements sur la prévention des blessures pour une cinquantaine de sports et d’activités récréatives, y compris le soccer, le volleyball, le hockey sur glace, la gymnastique, la randonnée, le kayak et la planche à neige. Une équipe de chercheurs de partout au Canada a recueilli les données les plus récentes et résumé l’information pour l’ensemble des activités récréatives et des sports abordés dans le site Web. Celui-ci présente les blessures courantes, les facteurs de risque et les stratégies de prévention des blessures par activité. Quatre vidéos ont été créées pour compléter les renseignements du site Web. Celle sur la culture de l’activité physique a obtenu une mention spéciale lors du concours Entretiens de l’IDSEA de 2019. Non seulement l’activité physique est importante pour mener une vie saine, mais une forte culture de l’activité physique motive les gens à mener une vie active et réduit leurs risques de blessure. Lecture complémentaire :
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La recette pour des enfants et des ados heureux et en santéL’importance d’une activité physique suffisante, de la limitation du temps passé devant un écran et d’un sommeil adéquat Dre Michelle Guerrero Selon les statistiques, beaucoup d’enfants et d’adolescents canadiens ne respectent pas les directives recommandées en matière de mouvement, soit 60 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée par jour. Au lieu de cela, ils passent plus de 2 heures par jour devant un écran à des fins récréatives et dorment de 9 à 11 heures (les 5-13 ans) ou de 8 à 10 heures (les 14-17 ans) la nuit. Ces statistiques ne sont pas encourageantes parce de plus en plus de données montrent qu’une combinaison d’activité physique suffisante, d’un usage limité des médias numériques et d’un sommeil adéquat est associée à une variété de résultats positifs pour la santé. Mon programme de recherche général se concentre sur la compréhension des conséquences et des bienfaits physiques, mentaux et cognitifs des comportements des enfants et des adolescents en matière de mouvement ainsi que sur la manière dont divers facteurs sont susceptibles de favoriser cette activité. Il s’intéresse en particulier aux domaines suivants : 1) le repérage des moyens innovateurs de mesurer l’usage des médias numériques et 2) l’examen des conséquences pour la santé psychologique d’une utilisation mesurée. Lecture complémentaire :
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Chaque chose en son temps, dit-on, mais qu’en est-il pendant la grossesse?Évaluation des tendances, des déterminants et des effets sur la mère et l’enfant de l’exposition au cannabis pendant la grossesse et l’allaitement Dr Daniel Corsi Même avant la légalisation, l’usage du cannabis était en hausse au Canada, y compris chez les nouveaux parents et les parents qui attendaient un enfant. Comme la littérature scientifique n’est pas concluante, il demeure difficile de savoir si l’exposition à la drogue in utero ou au début de la vie peut avoir des effets à court et à long terme sur le bien-être des enfants et de leur famille. De récents travaux de recherche menés par notre groupe et d’autres donnent à penser que l’exposition au cannabis pendant la grossesse peut entraîner des résultats défavorables à la naissance et des problèmes de comportement plus tard dans la vie. Toutefois, nous avons besoin de données de qualité plus récentes pour nous aider à mieux comprendre les risques potentiels pour les mères et leurs enfants. Notre équipe travaille également avec de nouveaux et futurs parents canadiens, ainsi qu’avec leurs prestataires de soins de santé et les responsables des politiques, pour s’assurer que les préoccupations légitimes quant à la consommation de cannabis au cours de la grossesse sont prises en compte pour les Canadiens. Par exemple, les questions suivantes se posent :
Le but de notre programme de recherche est d’utiliser des données à jour et des ressources appropriées fondées sur les données probantes pour la prise de décision et le soin des patients. Lecture complémentaire :
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Parole aux jeunesLeurs expériences de vie avec l’anxiété Dre Roberta L. Woodgate Les troubles anxieux constituent le problème de santé mentale le plus courant chez les jeunes. Bien qu’il y ait de plus en plus de recherche sur l’anxiété chez les enfants et les adolescents, cette recherche souvent ne tient pas compte de leurs expériences de vie avec l’anxiété ni de leurs pensées, sentiments et perspectives. La Dre Roberta L. Woodgate et son équipe à l’Université du Manitoba ont réalisé un projet financé par les IRSC qui avait pour titre « Youth Voices : Their Lives and Experiences Living with an Anxiety Disorder » (Parole aux jeunes : leurs expériences de vie avec l’anxiété) pour s’attaquer à ce problème. Au cours d’entrevues en profondeur, 58 jeunes (de 10 à 22 ans) et leurs parents ont fait part de leurs expériences. Chaque mot que vous entendez et chaque animation présentée sont directement tirés des entretiens avec les jeunes. Cette série documente l’ampleur des troubles anxieux chez ces derniers, pour que les autres puissent en comprendre les conséquences. Lecture complémentaire :
Twitter : @WoodgateRoberta, @UM_RadyFHS, @Umanitoba Instagram : ShareYourFeels |
Je parle!La technologie donne une voix aux enfants et aux adolescents qui ne peuvent pas parler et permet une évaluation de la compréhension du langage Jael Bootsma Imaginez-vous passer votre vie sans voix. Vous ne pourriez pas commander votre boisson préférée, poser des questions à l’école ou dire aux membres de votre famille que vous les aimez. La communication est l’essence même de l’être humain : se sentir inclus, être compris et être pris au sérieux. La communication aide les enfants et les jeunes à se développer, et elle est une clé pour la santé mentale de chacun et son intégration dans la société. C’est difficile de savoir ce qu’une personne comprend dans une conversation si elle-même ne peut pas parler. Des chercheurs et des cliniciens à l’Université McMaster déterminent si l’instrument informatique pour l’évaluation du langage chez les personnes à faible motricité (C-BiLLT), mis au point aux Pays-Bas, peut être adapté comme outil pour les enfants anglophones. Cela aiderait à mesurer la compréhension du langage chez les enfants qui présentent des handicaps moteurs graves et qui sont non verbaux. C BiLLT permettrait également de fixer des objectifs thérapeutiques à la mesure des aptitudes de l’enfant, afin que des systèmes de communication non traditionnels puissent être utilisés pour optimiser la capacité de l’enfant d’apprendre, de se développer, et de participer aux activités de la vie quotidienne et de la classe. Lecture complémentaire :
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Partenaire dans la douleurS’associer aux patients, aux familles, aux fournisseurs de soins de santé et aux chercheurs pour créer conjointement l’avenir de la recherche et des soins en matière de douleur chronique chez l’enfant Dre Katie Birnie De un à trois millions d’enfants et d’adolescents canadiens environ vivent avec des douleurs chroniques qui peuvent les empêcher d’être actifs, de dormir, d’aller à l’école, et d’entretenir des relations avec leurs amis et leur famille. Les enfants qui éprouvent des douleurs chroniques et leur famille savent mieux que quiconque ce que c’est que de vivre avec la douleur. Jusqu’à maintenant, les chercheurs ne les ont pas consultés sur les enjeux qui comptent le plus pour eux. Notre équipe nationale de Partnering for Pain a fait participer des centaines de jeunes, de familles et de cliniciens canadiens à un rigoureux partenariat de la James Lind Alliance pour définir les principales priorités de la recherche et des soins en matière de douleur chronique chez l’enfant. Les 10 priorités retenues ont pour objet la prévention, l’incidence et le traitement de la douleur chronique chez les enfants, ainsi que la prestation, l’accessibilité et la coordination des soins. Cela permettra de garantir que la recherche future sur la douleur chronique chez l’enfant portera avant tout sur ce qui est le plus important pour les personnes qui en bénéficieront au quotidien. Lecture complémentaire :
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Qu’est-ce qui fonctionne pour qui, comment et pourquoi?Une évaluation réaliste du programme de prise en charge de l’insuffisance cardiaque fondé sur la télésanté Saleema Allana L’insuffisance cardiaque est la maladie la plus lourde et la plus coûteuse pour les personnes âgées au Canada. Ses symptômes (difficulté à respirer, fatigue et enflure des extrémités) ont une incidence négative sur toutes les sphères de la vie. Grâce à la sensibilisation des patients, à l’optimisation des traitements médicaux, au soutien psychosocial et à l’amélioration de l’accès aux soins, les interventions de prise en charge de l’insuffisance cardiaque renforcent les soins auto-administrés et réduisent les réadmissions à l’hôpital. Au cours des vingt dernières années, les interventions de télésanté ont largement contribué à la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. La télésanté fait référence à l’utilisation de technologies de l’information et de la communication pour fournir des soins de santé, de manière à accroître l’accès, à améliorer les résultats et à réduire les coûts. Les interventions de télésanté sont complexes (elles mettent en jeu de multiples composantes, mécanismes sous-jacents et contextes), mais sont souvent mal expliquées et mal comprises. Elles nécessitent ensuite une analyse poussée, réalisée dans une perspective réaliste afin de cerner les contextes et les mécanismes sous-jacents qui influent sur les résultats. Cette évaluation réaliste vise à déterminer les contextes et les mécanismes sous-jacents qui assurent le succès d’une intervention de prise en charge de l’insuffisance cardiaque fondée sur la télésanté. Il s’agira de la première évaluation réaliste d’une telle intervention. Elle visera à définir précisément ce qui fonctionne, pour qui et comment, et permettra de trouver des façons de faire profiter de ces interventions les patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque. Lecture complémentaire :
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De l’urgence à l’intervention précoce : aider les jeunes en psychose à accéder aux services d’intervention précoceDre Nicole Kozloff Bon nombre de jeunes en psychose ne reçoivent pas de soins communautaires utiles, et ce, même lorsqu’ils se présentent à l’urgence. Au Centre de toxicomanie et de santé mentale, les chercheurs se penchent sur ce qui empêche les jeunes d’accéder aux services d’intervention précoce en psychose fondés sur des données probantes et de les utiliser, ainsi que sur les façons de surmonter les obstacles à ce chapitre. Des recherches préliminaires donnent à penser que les rappels, la psychoéducation et les suivis sous forme de textos, avec la rétroaction des jeunes et des familles, peuvent aider davantage de jeunes à se prévaloir des services de consultations externes de l’urgence. Dans le cadre d’un essai contrôlé randomisé, une moitié des participants sera jumelé à un groupe d’intervention qui recevra les textos, tandis que l’autre moitié recevra les soins habituels. Les jeunes dans le groupe d’intervention répondront à un court sondage en ligne portant sur leur expérience, et un sous-groupe de participants prendra part à des entretiens. Nous étudierons les données versées dans les dossiers de santé électroniques et les bases de données administratives provinciales, et nous en ferons une analyse économique pour déterminer si l’intervention précoce par textos présente un bon rapport coût-efficacité. Si c’est le cas, d’autres interventions technologiques semblables pourraient être mises à contribution afin d’aider davantage de jeunes en psychose à faire leurs premiers pas vers le traitement et le rétablissement. Autres lectures
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De meilleures interventions thérapeutiques pour les jeunes atteints de diabèteAméliorer la transition dans les soins pour les enfants et les adultes diabétiques Dre Rayzel Shulman En vieillissant, les personnes atteintes du diabète de type 1 ont souvent de la difficulté à s’occuper d’eux-mêmes et à maintenir des relations saines avec les autres. Cette situation s’explique par la qualité inégale de la transition dans les soins pour les diabétiques. Mes recherches visent à concevoir et à évaluer de nouvelles façons d’améliorer les résultats de santé et la qualité des soins pour les jeunes diabétiques qui passent à l’âge adulte. Pour ce faire, je mets à profit des ensembles de données administratives à l’échelle de la population qui orientent l’évolution du système de santé. En collaboration avec les patients et les fournisseurs, mon équipe travaille à la création et à la mise à l’essai d’une intervention pilote nommée Keeping in Touch qui repose sur un algorithme textuel pour assurer aux jeunes adultes une éducation personnalisée opportune qui les appuiera dans la transition vers les soins pour adultes. Par ailleurs, dans le cadre de notre étude Bridging the Gap, nous évaluons une intervention axée sur l’audit et la rétroaction dans les cliniques de soins pédiatriques contre le diabète pour favoriser l’amélioration de la transition dans les soins. Enfin, l’étude T1ME (menée par la Dre Gillian Booth) a pour but de mettre à l’essai un modèle de soins virtuels qui vise à réduire le fardeau associé aux soins contre le diabète de type 1 et à améliorer la prise en charge de la maladie. Autres lectures
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Jouer avec prudence pour éviter les commotions cérébralesDre Carolyn Emery Durant la saison de hockey sur glace 2014-2015, de 10 à 20 % des jeunes hockeyeurs (de 13 à 17 ans) dans les ligues canadiennes ont subi au moins une commotion cérébrale. Les symptômes d’une commotion comprennent les maux de tête, les vertiges, les douleurs au cou, les problèmes de mémoire et la dépression. La Dre Carolyn Emery, du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives de l’Université de Calgary, étudie les façons de prévenir, de détecter et de prendre en charge les commotions cérébrales. Dans le cadre de ses recherches, elle s’entretient avec d’anciens joueurs de hockey ayant subi une commotion dans leur jeunesse qui les empêche de pratiquer ce sport aujourd’hui. La Dre Emery a déterminé que les jeunes ne risqueraient pas de subir une telle blessure si les entraîneurs appliquaient des règles de jeu adéquates, notamment l’interdiction des mises en échec. L’équipe de recherche de la Dre Emery étudie aussi le développement neurologique de l’enfant à l’aide de nouveaux outils diagnostics qui déterminent les déficiences particulières associées aux commotions (tests de l’équilibre, de la fonction du cou, de la vision, de la mémoire, de la nutrition, de l’interaction sociale et des facteurs de croissance). Ces outils permettront aux chercheurs et aux cliniciens de déceler les commotions quand elles surviennent, de cibler ceux qui ont besoin d’un traitement et de mesurer le rétablissement. Les recherches de la Dre Emery permettront de réduire les effets néfastes du sport sur le bien-être des jeunes athlètes. Autres lectures
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L’étude OPAC CorrectionsDéterminer l’efficacité des équipes de transition communautaire pour soutenir les personnes ayant un trouble lié à la consommation d’opioïdes Dre Seonaid Nolan Les personnes libérées d’un établissement correctionnel peuvent se sentir vulnérables lorsqu’elles tentent de se réintégrer à la communauté et d’accéder à des services de soins de santé. À défaut d’obtenir un traitement adéquat, certaines d’entre elles présentent un risque élevé de récidive, de rechute dans la consommation de substances et d’une multitude d’autres problèmes. Pour remédier à la situation, l’Autorité provinciale des services de santé de la Colombie-Britannique et les BC Mental Health & Substance Use Services [services de santé mentale et de traitement de la toxicomanie de la Colombie-Britannique] ont récemment mis sur pied des équipes de transition communautaire dont le but est d’aider les Britanno-Colombiens ayant un trouble lié à la consommation d’opioïdes à surmonter leur dépendance après leur mise en liberté. Ces équipes adoptent une approche thérapeutique centrée sur le client, selon laquelle le responsable de cas travaille de près avec son client pour l’aider à atteindre ses objectifs de traitement. Il n’existe aucune évaluation officielle des équipes de transition communautaire pour déterminer en quoi cette approche thérapeutique fondée sur des données probantes influe sur les résultats de santé ou le recours aux services de santé au sein de ce groupe de patients à risque élevé. Notre étude consistera à inviter des personnes ayant un trouble lié à la consommation d’opioïdes à remplir un questionnaire ponctuel et à consentir au couplage annuel de bases de données sur une période de suivi de cinq ans. L’étude représente une occasion unique de faire le suivi longitudinal des résultats de santé pertinents associés à l’utilisation d’équipes de transition communautaire à l’échelle provinciale, ainsi que de cerner et de combler les lacunes en matière de mise en œuvre qui pourraient faire obstacle au succès global de cette entreprise. Autres lectures |
Un partenariat qui améliore les soins après un séjour à l’USIDre Kirsten Fiest Les malades dans les unités de soins intensifs (USI) sont très vulnérables et souvent aux prises avec de nouvelles réalités médicales ou de nouveaux traitements lorsqu’ils reçoivent leur congé de l’hôpital. Formée de patients, d’aidants naturels, de cliniciens, d’utilisateurs des connaissances et de chercheurs, l’équipe de la Dre Fiest travaille sur trois projets de recherche originaux au Critical Care Research Network de Calgary dans le but d’aider les patients et leurs proches à avoir une meilleure mainmise sur le bien-être général du malade. Dans le premier projet, les équipes de soignants inviteront les proches de patients aux soins intensifs à en apprendre plus sur l’état de santé et les progrès du malade et sur le plan de soins proposé. Dans le deuxième projet, les proches participeront à des activités qui pourront les aider à prévenir, à détecter et à prendre en charge les cas de délirium à l’USI. Le troisième projet, quant à lui, demande aux patients et à leurs proches de se familiariser avec les étapes à suivre pour assurer une bonne santé au malade une fois qu’il reçoit son congé de l’USI. Pour en savoir plus sur les réalisations de la Dre Fiest en recherche auprès des patients et des proches, et pour obtenir des mises à jour sur l’avancement général de ces projets, visitez le site Web du Critical Care Research Network de Calgary (en anglais seulement). Autres lectures
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Qui aide les aidants naturels?Aider les aidants naturels : examen de l’utilisation des services au fil de l’évolution de la maladie Kristina Marie Kokorelias Un des plus grands défis à relever pour les chercheurs dans le domaine des services de santé est de comprendre comment offrir les meilleurs soins possible aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Étant donné le vieillissement de la population et la hausse de la prévalence de la démence, ce défi est de plus en plus pressant. Les aidants naturels jouent un rôle central dans le soutien aux personnes atteintes de démence, dès l’apparition des symptômes jusqu’au décès. De plus, le rôle d’aidant naturel n’est pas statique et change avec l’évolution de la maladie. La compréhension de ces différentes phases du travail d’aidant permet de fournir un soutien et des services en temps opportun pour optimiser la qualité de vie de l’aidant naturel et de la personne recevant des soins. L’objectif de ma recherche est de déterminer : 1) les phases du rôle d’aidant naturel au fil de l’évolution des soins et de la maladie; 2) les besoins en services de santé et en services sociaux des aidants naturels aux différentes phases de l’évolution des soins; 3) la correspondance entre la prise de décisions relatives à l’utilisation des services de santé et des services sociaux et les phases du travail d’aidant, et en particulier les facteurs qui entravent et favorisent l’utilisation des services; 4) l’influence de la relation entre l’aidant naturel et la personne recevant des soins sur les phases du travail d’aidant, les besoins en services et la prise de décisions relatives à l’utilisation des services. Les conclusions de cette recherche pourraient contribuer à la conception, à l’évaluation et à la mise en pratique d’interventions communautaires novatrices visant à faciliter l’accès aux services de santé et au soutien destiné aux aidants naturels, ainsi qu’à améliorer la qualité de vie et les résultats de santé au sein de ce groupe. Ressources complémentaires Twitter: @kmkokorelias |
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