À propos de l'ISFH
Restez branchés
Chaque cellule est sexuée, et chaque personne a un genre. Le sexe et le genre influencent notre risque de développer certaines maladies, notre réaction aux traitements médicaux et la fréquence à laquelle nous obtenons des soins de santé. Saviez-vous qu'au Canada, les hommes meurent généralement plus jeunes que les femmes? Pourtant, davantage de femmes sont aux prises avec des maladies chroniques. Pourquoi? Voilà des questions fort complexes. Mieux nous comprenons l'influence du sexe et du genre sur la santé, plus nous pouvons améliorer la santé et le bien-être de chacun. Il faut commencer par de meilleures recherches.
Qui nous sommes
L'Institut de la santé des femmes et des hommes (ISFH) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) est un chef de file mondial de la promotion de la recherche explorant l'influence du sexe et du genre sur la santé. Par notre engagement en matière d'application des connaissances, nous encourageons l'application des résultats de cette recherche afin de surmonter les défis urgents en matière de santé auxquels font face les hommes, les femmes, les filles, les garçons et les personnes de divers genres. Notre mandat est unique en son genre et touche tous les domaines de la recherche en santé.
Ce que nous faisons
L'ISFH est plus qu'un institut de financement. Au cours de notre brève histoire, nous avons formé une communauté de chercheurs et d'utilisateurs de connaissances qui intègrent le sexe et le genre pour susciter la découverte, l'innovation et l'impact sur la santé. La réalisation de percées majeures constitue la preuve que ce domaine progresse, en laboratoire comme sur le plan des pratiques et des politiques. Toutefois, il reste beaucoup à faire pour réaliser notre vision d'un monde où le sexe et le genre feraient systématiquement partie des éléments clés pris en compte dans la recherche en santé et son application. Dans le cadre de notre plan stratégique actuel, nous nous efforçons de transformer nos systèmes de recherche en santé, nos méthodes de recherche ainsi que les résultats de la recherche sur le genre, le sexe et la santé. Nous façonnons la science pour un monde en meilleure santé. L'avenir de la recherche sur le genre, le sexe et la santé est très prometteur. Avez-vous envisagé les possibilités?
Transcription
Veuillez-vous présenter
Angela Kaida : Bonjour, je m'appelle Angela Kaida. Je suis la directrice scientifique de l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC, ainsi que professeure en sciences de la santé à l'Université Simon Fraser.
Pouvez-vous nous dire en 60 secondes quelle est votre vision de l'avenir de la recherche sur le genre et la santé et pourquoi c'est important?
Sheila Nyman : Pour moi, ce qui est important pour l'avenir du genre et de la santé, c'est de progresser vers une reconnaissance du genre dans toute sa diversité. Et ma vision pour l'avenir est l'inclusion de ce facteur dans tout aspect de la santé que nous étudions. Nous devons regarder la personne dans son ensemble, avec son genre, son expérience de vie et sa personnalité.
Angela Kaida et Sheila Nyman : […] toutes mes relations. Merci, Aînée Sheila. Ma vision est assez semblable. Je pense que l'Institut de la santé des femmes et des hommes et l'écosystème canadien de recherche en santé ont fait un travail fantastique en finançant des travaux de recherche qui se penchent sur les façons dont le sexe et le genre et leur relation complexe influencent la santé. Et il nous reste tant à apprendre après ces premières étapes de recherche, notamment en élargissant notre compréhension de ce que sont le sexe et le genre.
Angela Kaida : Il faut aller au-delà de la binarité et accueillir la non-binarité, avoir une compréhension continue du sexe et du genre et des façons dont ces facteurs influencent notre santé, et ajouter une dimension d'intersectionnalité. Examiner le lien entre nous et le genre que nous occupons, auquel nous nous identifions, les rôles que nous jouons dans la société, nos relations avec les autres, nos responsabilités institutionnelles associées à notre genre, et leur intersection avec les autres aspects de notre identité, nos positions sociales, nos privilèges, nos oppressions, et les façons dont cet ensemble influence notre santé.
Angela Kaida : Je pense que c'est un domaine de recherche et d'apprentissage passionnant.
Avez-vous un souhait pour l'avenir de l'ISFH?
Sheila Nyman : Mon souhait est alors qu'on en fasse plus pour inclure les Autochtones et leurs façons d'être et de savoir dans toute la recherche, pour inclure les Autochtones, les Aînés et les détenteurs du savoir traditionnel en tant que partenaires égaux. Les Aînés ont un long vécu, des enseignements et savoirs traditionnels, et une grande expérience. C'est pourquoi j'aimerais qu'ils soient considérés comme égaux avec les personnes qui ont des doctorats, avec toutes mes relations.
Angela Kaida : Oui, un souhait pour l'Institut est que chaque chercheur en santé au Canada se voit comme un membre de cet institut, dans le sens que tous doivent se poser des questions sur la façon dont le sexe et le genre influencent les résultats sur la santé dans leur recherche. J'y vois donc un appel à la réflexion individuelle pour le milieu de la recherche en santé.
Angela Kaida : En même temps, je sais que vous avez dit un souhait, mais disons que c'est un souhait et demi, nous avons la chance d'approfondir notre savoir sur les mécanismes qui sous-tendent l'influence du sexe et du genre sur la santé.
Vidéo - L'ISFH : Façonner la science pour un monde en meilleure santé
Transcription
Imaginez que des médicaments contre le cancer de la prostate soient testés seulement sur des cellules provenant des femmes, ou que des campagnes antitabac ne soient destinées qu'aux hommes. Est-ce que c'est logique?
Les hommes, les femmes, les filles et les garçons se ressemblent à bien des égards. Mais lorsqu'il est question de notre santé et de notre bien-être, les différences comptent.
Chaque cellule est sexuée, et chaque personne a un genre. Le sexe et le genre influencent notre risque de développer certaines maladies, notre réaction aux traitements médicaux et la fréquence à laquelle nous obtenons des soins de santé. Saviez-vous qu'au Canada, les hommes meurent généralement plus jeunes que les femmes? Pourtant, davantage de femmes sont aux prises avec des maladies chroniques. Pourquoi?
Voilà des questions fort complexes. Mieux nous comprenons l'influence du sexe et du genre sur la santé, plus nous pouvons améliorer la santé et le bien-être de chacun. Il faut commencer par de meilleures recherches.
L'Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada stimule la recherche étudiant l'influence du sexe et du genre sur la santé. Nous utilisons les résultats de cette recherche pour nous attaquer aux grands problèmes de santé. Notre vision est unique en son « genre ». Elle tient compte des hommes, des femmes, des filles, des garçons et des personnes de divers genres.
En 10 ans, nous avons accompli d'énormes progrès. Nous avons travaillé en collaboration. Nous nous sommes interrogés. Nous avons formé une communauté de chercheurs et d'utilisateurs de connaissances qui font face aux problèmes de santé les plus urgents - et qui intègrent le sexe et le genre pour susciter la découverte, l'innovation et l'impact sur la santé.
Des percées prometteuses sont la preuve que ce domaine progresse. Mais il y a plus à faire. C'est pourquoi l'ISFH cherche à élargir son mandat pour ne pas se limiter au financement. Notre nouveau plan stratégique est axé sur l'intégration, l'innovation et l'impact. Nous transformerons nos systèmes de recherche en santé. Nos méthodes de recherche. Et les résultats des recherches sur le genre, le sexe et la santé.
Nous sommes multidisciplinaires. Nous sommes internationaux. Et nous inscrivons le genre et le sexe au programme de santé.
Nous façonnons la science pour un monde en meilleure santé.
Avez-vous envisagé les possibilités?
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