Résistance aux antimicrobiens : exemples de recherche

La recherche financée par les IRSC portant sur la RAM s’aligne avec les mesures prises par d’autres ministères fédéraux pour lutter contre la RAM telles qu’elles sont décrites dans le document du gouvernement du Canada intitulé Résistance et recours aux antimicrobiens au Canada : cadre d’action fédéral (2014) et sur le site Web du gouvernement du Canada sur la RAM.

Le Canada a publié le Plan d’action fédéral sur la RAM en 2015, dans le but de coordonner les activités relatives à la RAM entreprises par les ministères et organismes du gouvernement fédéral. En 2017, les ministres fédéraux de la Santé et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada ont publié le cadre d’action pancanadien sur la RAM afin de coordonner les efforts réalisés dans l’ensemble des échelons du gouvernement et des différents secteurs. Le plan d’action connexe est en cours d’élaboration autour des piliers suivants :

surveillance;
intendance;
prévention et contrôle des infections;
recherche et innovation.

Pour les IRSC, la RAM constitue une priorité de recherche de premier plan depuis 2000. Toutefois, l’Initiative de recherche sur la RAM a officiellement été créée à la suite de l’annonce du versement de 1,8 million de dollars en subventions annuelles contenue dans le budget de 2015 du Canada. L’Initiative sur la RAM, mise en œuvre en 2016, est dirigée par l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII) et l’Institut de la santé publique et des populations (ISPP) des IRSC.

En plus d’aborder la RAM sur l’approche dite « Une seule santé », les initiatives de recherche reconnaissent aussi que la RAM représente un problème de santé d’envergure mondiale. Pour cette raison, les IRSC se sont associés à l’Initiative de programmation conjointe sur la résistance aux antimicrobiens (IPCRAM ou JPIAMR en anglais) pour encourager la création de partenariats internationaux chez les chercheurs canadiens qui étudient la RAM. L’Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII) des IRSC a joué un rôle de chef de file dans la création d’un institut de recherche virtuel (IRV) mondial – l’IRV de l’IPCRAM – dans le cadre des activités internationales sur la RAM des IRSC.